Douste-Blazy : on se demande parfois où il va chercher ses curieuses interprétations du droit international.

Publié le par Philippe Doucet


L'erreur est humaine, persévérer est diabolique, Monsieur Douste-Blazy en est une illustration : on se demande parfois où il va chercher ses curieuses interprétations du droit international. Evoquons pour mémoire un fameux article du Monde dont voici quelques extraits :

Philippe Douste-Blazy, "Mister Bluff" au Quai d'Orsay
Extrait du Monde du 28 avril 2006 :

"Le ministre n'a pas toujours une vision très claire de la géopolitque. Il s'est laissé plusieurs fois surprendre à confondre Taïwan et la Thaïlande, la Croatie et le Kosovo. Lorsqu'une catastrophe aérienne a endeuillé la Martinique, le 16 août 2005, il a voulu aussitôt se rendre à Fort-de-France. Il a fallu que l'Elysée intervienne pour rappeler que les Antilles ne sont pas un territoire étranger."

"A New York, après un dîner important à l'ONU entre ministres, sans les conseillers, les diplomates français réclament, comme c'est l'usage, un débriefing. Le ministre se montra si flou qu'il fallut réclamer un compte rendu... à son collègue britannique."

"Philippe Douste-Blazy s'est peu à peu isolé au sein du monde politique. Bien sûr, sa séduction et son entregent lui ont d'abord valu des succès. Il fait toujours figure, à 53 ans, de gendre idéal et est le parrain d'une bonne douzaine d'enfants. Mais la plupart de ses anciens collaborateurs l'ont quitté, exaspérés par sa légèreté et son insatiable ambition. Pire, beaucoup lui reprochent de mentir partout sur tout, à tous."


Aujourd'hui, l'Iran ne respecte pas le Traité de Non-Prolifération nucléaire : le TNP prévoit des contrôles de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) auxquels ce pays refuse de se soumettre.

De plus, l'Iran ne cesse de multiplier les déclarations menaçantes à l'égard de tous ses voisins et de toute la région. L'Iran se met donc en dehors du TNP dans sa lettre juridique comme dans son esprit.

C'est pourquoi la position de la communauté internationale est de refuser à l'Iran la possibilité d'enrichir de l'uranium.

La position exprimée par Ségolène Royal est donc parfaitement cohérente avec le droit international, les enjeux de la non-prolifération nucléaire et la recherche de la sécurité et de la paix dans le monde.

Toujour sur ce thème :

Cette polémique est grossière et déplacée?




Publié dans Europe-Monde

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